Une semaine à Panama City
Pour mon premier pas en Amérique Centrale, j’ai décidé de commencer par le Panama. J’ai donc pris comme point de départ sa capitale, et j’ai passé une semaine à Panama City. Mais avant de tout vous détailler, il faut que je vous raconte pourquoi j’ai choisi cette destination.
Pourquoi le Panama ?
Pourquoi le Panama ? Pourquoi est-ce que j’ai choisi cette destination parmi tant d’autres ? Tout simplement parce que je connais quelqu’un qui s’est installé là-bas, et que ça fait 10 ans que je vois son projet évoluer et que l’envie d’aller voir par moi-même a fini par être la plus forte.
Vous vous souvenez des blogueurs d’O’Tour du Monde ? Clément et Philippe ? Eh bien, après leur périple en Amérique latine, ils ont décidé de s’installer définitivement au Panama, avec comme projet la construction d’un éco-lodge dans l’archipel de Bocas del Torro. Ils ont embarqué dans leur projet, amis et famille. Aujourd’hui, ils ne sont plus que trois à gérer l’établissement, Clément, Camille et Romain,mais j’avais hâte de voir de mes yeux ce petit bout de paradis. Et je n’ai pas été déçue.
Cependant, cette histoire sera détaillée dans l’article qui sera consacré à leur hébergement. Mais vous avez là la Genèse de ce voyage : une rencontre sur internet, un projet fou, et enfin, 10 ans plus tard, une rencontre IRL.
Panama City
Mais revenons à nos paresseux. Mon entrée dans le pays s’est faite par avion, dans la ville de Panama City. Dans mes plans initiaux, cette ville devait me servir de base pour visiter d’autres lieux comme les Îles San Blas ou les îles de Las Perlas. Malheureusement, chômage non rémunéré oblige, j’ai dû tailler dans le gras sur les activités, pour certaines quelque peu onéreuses. J’en ai quand même bien profité, voici le récit de mes visites.
El Casco Viejo (ou Casco antigua)
Mon premier jour de visite fût consacré à la vieille ville. Comme son nom l’indique, du moins en espagnol, El Casco Viejo est l’ancien Panama, la ville originelle.
Il y a de faux airs du Vieux Carré de la Nouvelle-Orléans dans le quartier. On ressent bien le style colonial espagnol. Des maisons aux petits balcons, des arabesques par-ci, des fenêtres arrondies par là… C’est un joli centre-ville. Si on fait abstraction de toutes les maisons abandonnées, qui tombent en ruine.
Il n’est cependant pas désert, ce vieux quartier, on y trouve plein de cafés, de restaurants, de boutiques aussi. Sans oublier les rabatteurs. Je déteste les rabatteurs. Ils sont prêts à traverser trois rues pour venir chercher des clients. Je ne suis pas sûre que ce soit bien productif cette méthode. Il faudra aussi expliquer aux chauffeurs de taxi qu’appeler une femme qui marche seule « mi amor » ne la fera pas monter dans la voiture.
Le centre du Casco Viejo
Ceci étant dit, après avoir arpenté quelques rues, me voici arrivée sur la Plaza de la Independencia. Place centrale du Casco Viejo, on y trouve le Palacio Municipal et la Catedral Metropolitana de Santa Maria. Elle est originale cette cathédrale, avec sa façade en pierre, ses tours blanches et ses clochers scintillants. L’intérieur peut se visiter gratuitement (les donations sont toutefois appréciées), mais prévoyez de couvrir vos épaules, mesdames. Comme les miennes n’étaient couvertes que des bretelles du T-shirt Decathlon que je portais, on m’a gentiment – mais fermement – demandé de porter le châle que l’on me présentait.
Dans une rue adjacente se trouve le musée du Canal du Panama. Je l’ai visité pour 15,00$ l’entrée. Mais franchement, ça les vaut. Tout est expliqué, depuis l’origine de l’idée du canal, au 19ᵉ siècle, jusqu’à notre époque moderne. On y apprend notamment qui a participé à sa construction, comment il a été financé, que les ouvriers noirs étaient moins payés que les ouvriers blancs, que les USA ont essayé d’envahir le pays en 1989, et l’enjeu écologique du canal de nos jours. Bref, une visite très instructive.
Le sud du Casco Viejo
Un peu plus au sud du Casco Viejo, se trouve la plaza de Francia. On y trouve, outre un petit marché artisanal et la vue sur l’océan, des bustes d’hommes importants dans l’histoire du pays.
Un peu plus au nord, il y a l’Iglesia de San Francisco de Asis, que je n’ai pu visiter au moment de mon passage. Même topo pour l’Iglesia San José, à l’ouest de la vieille ville. Pourtant, il parait que c’est là que se trouve un vrai trésor national : l’Altar de Oro, un Autel en or, sauvé de l’attaque des pirates en 1671. Tant pis, il faudra revenir.
Se rendre au Casco viejo
Mon logement était situé à plus de 4 kilomètres du Casco Viejo. Pour aller au centre, j’ai utilisé mes jambes. Je n’avais pas franchement confiance dans les taxis. On m’a alors indiqué une route sympa à faire à pied, qui était en fait sur ma liste des choses à faire : la Cinta Costera. Une immense voie au bord de l’eau réservée aux piétons et aux vélos. Elle est séparée de la route par des rangées d’arbres et de jardins.
On y trouve aussi des bancs, des vendeurs de boissons ou de cochonneries, un jardin japonais, des terrains de basket, et des toilettes. Bon, pour ces derniers, il faut se méfier quand même un peu, leur fréquentation n’est pas toujours des plus fameuses.
Pour rejoindre cette voie depuis l’autre côté de la route, de multiples escaliers aériens sont disposés à distance régulière. Pas besoin d’attendre à un feu rouge ou de risquer sa vie en attendant qu’il n’y ait plus de voiture. De toute façon ça n’arrivera jamais. On traverse ensuite le vieux port de pêche.
La vue sur l’océan Pacifique est magnifique. Mais il ne faut pas compter se baigner depuis Panama City. Les plages sont quasi inexistantes, et le peu qu’il y a, elles ne sont pas engageantes.
The Poin (à ne pas confondre avec The Point)
Le long de cette avenue, de l’autre côté de la route, se trouve The Poin, un toit de gratte-ciel, un rooftop comme on dit, où plusieurs activités sont proposées : restaurants, bar, mais aussi une tyrolienne, des balançoires et un sol en plexiglasse transparent. Pour y accéder, plusieurs formules. J’ai pris la moins chère bien sûr, juste l’autorisation de monter et d’accéder au bar : comptez 10$. Les coktails sont bons, mais plus chers que dans le reste de la ville. La tyrolienne vous fait glisser au dessus de la route. L’immeuble étant en forme de L, elle va d’un coin à un autre. Il y a également des balaçoires qui vous envoient dans le vide. Personnellement, c’est merci mais non merci.
Quand au sol vitré, personnellement, à part pour faire quelques photos funs, je n’y ai pas trouvé d’intérêt. Il y a moins d’un mètre entre les deux rembardes et la vue à travers donne… sur la route. Aucun intérêt. Mais chacun fait ce qu’il veut !
El Cangrejo
Après une courte nuit dans ma chambre sans fenêtres, j’ai décidé de rester près de mon quartier, et visiter celui juste à côté, le quartier d’El Cangrejo. Ce quartier est surtout fait de résidences, de bars et de restaurants, ainsi que de boutiques.
J’ai commencé la journée par un petit tour au Parque Andrés Bello. Il n’est pas grand, mais parfait pour les familles. Il y a bien évidemment des espaces verts, c’est un parc après tout, mais aussi des terrains de basket, des rampes de skate, et des jeux pour enfants. L’avantage de ce parc, c’est qu’il y a un gardien à chaque entrée. De quoi se sentir sécurisé. Si vous êtes comme moi et que vous aimez faire des pauses dans vos visites, vous y trouverez des bancs pour observer les promeneurs de chiens.
Pour y aller, je suis passée devant le Santuario Nacional del Corazon de Maria, à la devanture exceptionnelle. Église récente (20e siècle), je n’ai pu, elle non plus, la visiter, car il y avait semble-t-il soit un office, soit une cérémonie quelconque. Je n’ai donc pas osé m’y aventurer.
Par contre, j’ai pu entrer dans l‘Iglesia Nuestra Señora del Carmen. Une église chantilly comme je les appelle, toute blanche et sobre. Mais sympa à voir quand même.
J’ai ensuite erré dans le quartier (je ferai un article spécial restos et bars) et tenté d’aller au parc Metropolitano depuis El Cangrejo. C’était une fausse bonne idée. Et quand la route s’est faite étroite et isolée, j’ai préféré faire demi-tour.
Il parait qu’il y a une statue de tête d’Einstein dans le coin, mais je ne l’ai pas vu (et pas cherché).
Amador
Amador, c’est cette extension de la ville sur le Pacifique, juste après El Casco Viejo. C’est de là que partent les bateaux et ferrys pour les îles alentours, ou bien les navettes pour visiter le canal.
Cette « presqu’île » a été construite artificiellement. Elle a vu le jour grâce aux remblais du canal du Panama. Comme ils ne savaient pas quoi faire de la terre excavée, ils en ont fait une extension de la ville : trois petites îles reliées par une bande de terre. Pendant 60 ans, les trois îles que forment Amador ont servies d’avant-poste militaire, pour protéger le canal. L’armement a été augmenté durant la Seconde Guerre mondiale. Depuis les années 1960, un changement a été opéré. Les armes ont disparu, les restaurants et hôtels ont poussé comme des champignons. On y trouve aussi une réserve naturelle (que je n’ai pas visité) et des sentiers de randonnée.
Pour y aller, on emprunte la Calzada de Amador. Une longue promenade de quatre kilomètres nous mène sur la deuxième île. Je l’ai faite à pied, depuis le Biomuseo (que je n’ai pas visité non plus). C’est très agréable. Il y a des bancs tout le long, quelques vendeurs de boissons aux endroits stratégiques, et même des toilettes publiques à mi-chemin. La vue sur la skyline de Panama City est splendide. Bien penser cependant à porter casquette et crème solaire.
Sur place, plein de restaurants, de jeux pour enfant, de loueurs de vélos ou autres, des appareils de musculation. Il y a même du wifi gratuit à quelques points stratégiques (très pratique pour appeler un Uber pour rentrer à l’auberge). Il parait que les couchers et les levers de soleil sont magnifiques vus d’Amador. Mais comme il faisait trop moche quand j’y étais (j’ai pourtant essayé), je n’ai pas pu en profiter. Comme je dis, il faudra revenir…
Le Canal du Panama
Qui n’a jamais entendu parler du Canal du Panama ? Cette voie d’eau qui permet de passer d’un océan à un autre en un rien de temps (tout est relatif) sans avoir à faire le tour de la moitié du globe. C’est une construction monumentale qui a pris des dizaines d’années avant d’être mise en place, et tout autant avant d’être terminée.
Un (tout petit) peu d’histoire
La construction du canal date du début du 20e siècle. Mais ce fut une idée de français déjà au 18e siècle. Cependant, des histoires de gros sous ont finalement retardé le projet et impliqué plus de monde, notamment les américains. La construction du barrage Gatun en 1908 sur le Rio Chagres créa le lac Gatun sur plus de 260 km², ce qui était, à l’époque, le plus grand lac artificiel du monde.
La construction a nécessité beaucoup de main d’oeuvre. On a fait venir des ouvriers d’Europe, mais aussi des îles Caraïbes voisines, d’Amérique du Nord, et d’un peu partout dans le monde. C’est l’une des raisons pour laquelle les couleurs de peaux au Panama vont du blanc comme un cul européen, au noir de centre Afrique.
Beaucoup de vies ont été perdues également sur les chantiers. Et les inégalistés faisaient rage, à l’image du reste du monde. Les payes n’étaient pas les mêmes que vous soyez noir ou blanc au même poste.
Et non, ce n’est pas le canal du Panama qui a été bloqué plusieurs jours par un bateau resté en travers, mais le canal de Suez, en Égypte. J’ai fais la bourde, ne faites pas pareil !
La visite
La plupart des voyageurs vont voir le canal par les voies terrestres, avec observatoire sur les écluses et visite guidée de l’une d’entre elle (ce qui semble très intéressant, au demeurant). J’ai opté pour une sortie différente – et plus chère – en réservant sur Booking une place sur un bateau de tourisme pour voir le canal depuis le canal. Et je ne regrette presque pas.
Nous sommes partis tôt depuis l’embarcadère d’Amador. Un bus nous a tous récupéré à nos hôtels respectifs. Notre bateau avait une partie intérieure et une partie extérieure pour accueillir près de 400 voyageurs, nous devions être une quarantaine. Quelques dauphins nous ont accompagné à la sortie du port d’Amador.
Nous avions un guide pour nous expliquer l’histoire du canal, le fonctionnement des écluses, et pleins d’autres choses que ne n’ai pas forcément compris. Mon espagnol n’est pas aussi bon que mon anglais. Le petit déjeuner était offert, ainsi que le déjeuner.
Nous avons traversé au total quatre écluses, et le processus est impressionnant. Surtout quand on les traverse en même temps qu’un énorme cargot chinois. Nous étions si près que je pouvais capter leur wifi sur mon téléphone ! Une navette du canal nous a accompagné tout le long de la traversée, non pour nous surveiller, mais par mesure de sécurité. En effet, notre navette faisant la moitié de la largeur d’un cargot, la montée des eaux dans les écluses risquerait de nous baloter et d’endomager le bateau s’il cognait les parois du canal. Du coup, avec la navette à nos côtés, nous étions stable et sans balotage.
Entre 35 et 44 bateaux traversent le canal chaque jour. Il y a des équipes 24h/24, 365 jours par an. Ca en fait des bateaux!
J’aurais pu prendre un tour où on ne traversait que deux écluses et visitait des sanctuaires de paresseux ou autre animal local le long du canal. Mais non, j’ai choisi celui où on traversait quatre écluses et qu’on ne faisait que naviguer sur le canal. C’était un peu long. Mais pour nous faire passer le temps (pluvieux de surcroit), nous avons eu droit à un spectacle de danseus locaux : deux femmes aux tenues flamboyantes et un homme. C’est joli à voir, sympa à entendre, il faut juste ne pas sursauter aux premiers cris que les danseurs lancent en enchainant leurs pas. Cela m’a fait pensé à une danse nuptiale que certains animaux font pour séduire une femelle (sans méchanceté aucune, ça m’a vraiment fait l’effet d’une parade, et peut être que c’était ça, la danse, à l’origine).
C’est néanmoins une sortie que je ne risque pas d’oublier, et rien que pour ça, je ne regrette pas de l’avoir faite.
Le Parc Metropolitano
Mon plan initial était d’aller au parc Soberania pour voir les animaux et randonner. Maiiiiiis…je n’ai pas trouvé de rando organisée sur internet et je n’ai pas cherché en ville. Pour couronner le tout, je ne me suis pas sentie de prendre un taxi pour aller à l’entrée du parc pour randonner seule.
Je me suis donc rabattue sur le Parque Metropolitano , un parc situé en plein milieu de la ville mais tout aussi dépaysant que les autres grands parcs nationaux (enfin, à mon humble avis). Je me suis rendue à l’entrée en Uber, moins cher qu’un taxi. L’entrée du parc coute 4$, on prend votre nom, et on vous donnes quelques indications sur le parcours, pour savoir où vous chercher si jamais vous ne reveniez pas à la fin de la journée. C’est rassurant…
La balade n’est pas très difficile jusqu’au sommet. Le sentier est bien indiqué, et vous ne pouvez pas vous perdre, vu qu’il fait une boucle. On peut y observer toutes sortes d’animaux : singes, paresseux, naques, oiseaux et biens d’autres encore. Il y a aussi une petite marre avec des tortues. Mais ça reste la nature, aucune garantie de tout voir. Et je n’ai vu pour ma part, ni singe ni paresseux. Les oiseaux? Trop rapides pour les identifier, et encore plus pour les prendre en photo. Mais la balade en elle-même est bien sympa à faire, même sous la pluie.
Arrivée au sommet de la colinne, on a une belle vue sur la ville, et elle pourrait être encore plus belle par temps dégagé.
Il ne faut pas longtemps pour monter, une bonne heure devrait suffire, si vous ne trainez pas. Mais prenez votre temps pour regarder, observer, écouter, c’est comme ça qu’on profite réellement d’un lieu.
L’île Taboga
Dans mon planning, j’avais prévu une journée dans l’archipel San Blas, joyaux du Panama. Mais cet archipel se situant de l’autre côté du pays, côté Caraïbes, le prix était trop important pour mon budget. Je m’étais alors redirigée sur des îles plus proches, côté Pacifique : Las Perlas. Là aussi, mon plan est tombé à l’eau. Alors je me suis rabattue sur la petite île Taboga, située à 30 minutes en bateau de Panama City. Le prix du billet A/R est à 24$. Attention, on vous donne une heure pour le retour, ne la manquez pas. Il n’y a que 4 bateaux par jour dans un sens comme dans l’autre.
Les panaméens y vont pour les plages. On peu aussi y faire un peu de randonnée. Le village se visite assez rapidement, et on y trouve la deuxième plus ancienne église de l’émisphère ouest. Elle date du 16e siècle. Toute simple, le bois qui s’y trouve donne effectivement un air d’ancienneté qui n’est pas pour me déplaire.
Les gens du coin appellent l’île Taboga l’île aux fleurs. En effet, les fleurs pululent dans les ruelles du village.
Deux plages principales se trouvent sur les côtés de l’embarcadaire. L’une d’elle est déserte, l’autre est remplie des baigneurs. C’est là qu’on trouve un surveillant de plage. Les sièges et parasols y sont bien évidemment payants. J’ai opté pour le transat sans le parasol, on m’a alors mené au bout de la plage, au bord de la jungle, et de la déchetterie. Le transat est à 6$. C’est là que j’ai commencé à me rendre compte de la pollution des océans. Et me baigner au milieu des bidons en plastique et des bouteilles, ce n’est pas franchement agréable, malgré la trop haute température de l’eau.
Au retour, nous avons eu la chance d’apercevoir au loin une (ou plusieurs?) baleine faire quelques apparitions hors de l’eau. C’est la saison où on peut les voir dans le coin. Ce sera la seule fois où j’en apercevrai une.
Le mot de la fin
Ce sera mon dernier jour à Panama City. J’ai bien brûlé sur l’île, malgré la crème solaire. Après ce séjour à moitié improvisé, je prendrai la direction de la station de bus Albrook pour prendre un bus minuscule et inconfortable pour aller à El Valle De Anton. Le long du périph, j’ai pu voir un autre visage de la ville : celui des immeubles délabrés, sans fenêtres pour certains, où les habitants brûlent les poubelles à même la rue. Un Panama qui contraste beaucoup avec celui des grattes-ciel de l’autre côté. Je vous garde la suite de mon périple pour un autre article.