Il y a des moments dans la vie où on a besoin de partir loin de chez soi pour se remettre les idées en place.
Dans ces moments là, on a envie de partir loin, très loin, alors que juste à côté de chez soi se trouve LE coin idéal pour prendre l’air et s’oxygéner. C’est ce que j’ai trouvé à Champéry, dans les Alpes Suisses.
Partie sur un coup de tête, envie de voir la poudreuse blanche qui faisait jusque là cruellement défaut aux stations près de chez moi, j’ai embarqué mes skis et mes chaussures de trois tonnes pour un weekend de rêve.
Pourquoi Champery en Suisse? Alors qu’il y a d’autres grandes stations en France? Pour la simple et bonne raison que j’avais rencontré des représentants de la station au salon des blogueurs à Bruxelles, et qu’ils m’avaient sacrément bien vendu leur destination. Si à la base c’était surtout pour la randonnée, l’appel de la neige aura eu raison de moi.
Champery, c’est à 90 minutes de route de Genève.
C’est accessible par train. Il s’arrête au pied du téléphérique. Pas besoin de marcher des heures pour le rejoindre à la sortie du train. Vous pouvez faire le trajet avec vos chaussures de ski au pied (pas sûre que la compagnie ferroviaire apprécie mais bon)!
Après mon travail le vendredi midi, j’ai donc pris la route pour Champery. Après près de 6h de routes (dû aux bouchons du vendredi soir), j’arrive enfin à mon hôtel Le Palladium. Après mon installation, je suis allé faire un tour dans le village, pour trouver un endroit où me restaurer, mais aussi parce que depuis ma chambre d’hôtel j’ai entendu de la musique. Tous les vendredi sur la place devant l’église, il y a des groupes qui se produisent.
Je suis arrivée trop tard pour en profiter malheureusement. Mais je trouve l’idée super sympa, d’autant plus qu’on peu écouter/danser et boire du vin chaud en même temps. trop la claaaasse…. Après avoir arpenté la rue principale à la recherche d’un restaurant pas trop cher pour mon budget (il y en a mais ce soir là j’ai eu du mal à me décider), j’ai poussé la porte d’un tout nouveau bar-restaurant-bar à vin: le Mitchell’s Bar Restaurant. Les plats sont principalement asiatiques, le chef étant un spécialiste des nouilles.
Le vin est français/suisse/autre dont je ne sais rien. Ambiance lounge. Le personnel parle aussi bien français qu’anglais (et peut être même allemand? A vérifier). Une bonne adresse, surtout si vous aimez boire… il se situe un peu plus haut que le téléphérique.
Après une nuit un peu agitée, je me lance enfin à l’assaut des pistes. Le forfait pour 2 jours sur le domaine des Portes du soleil (Suisse+France) est à 109 francs suisses (environ 95 euro). Pour connaitre tous les tarifs, rendez-vous ici. Car oui, je ne vous ai pas dit, mais le domaine des portes du soleil c’est 650 km de pistes sur plusieurs stations en Suisse mais aussi en France, la jonction se faisant sur Avoriaz notamment. De quoi ne jamais s’ennuyer! Et il y a des navettes qui relient les diverses stations côté Suisse. Pratique!
Le soleil est là, la neige aussi (même si, comme partout ailleurs il en manquait à quelques endroits), il n’y a pas trop de monde. Le bonheur! Pour monter sur les pistes, il faut obligatoirement prendre le téléphérique. Malgré le monde, je n’attends pas longtemps (voire même pas du tout) pour être en haut des pistes. C’est une chose que je ne connais pas trop ça, le manque d’attente au téléski/tire-fesse/téléphérique. Par chez moi, on a plutôt tendance à attendre 10 minutes 1/4 d’heure. Alors imaginez le temps que j’ai pu passer sur les pistes! Je n’avais pas skié comme ça depuis des-a-nnées!
Et quelle vue! Quelle vue mes amis! Par ce soleil, c’était une vrai merveille! Je vous laisse en juger par vous-même. Quelques photos valent mieux que 100 mots!
On peut faire du parapente depuis les sommets. Pour ceux que ça tente…
Il y a pas mal de restaurants sur les pistes, j’ai testé celui des Marmottes. Bons petits plats, un bar à soupe, une grande terrasse, des transats, une vue imprenable sur les montagnes. Dur dur de repartir!
Le soir, enfin, en fin d’après-midi, je n’ai pu m’empêcher d’aller tester les pâtisseries de la boulangerie/pâtisserie Ô Délices. Voilà ce que j’ai choisi, en plus d’un très bon sandwich. Et dites vous que c’est aussi bon que beau.
Mon deuxième jour fût sensiblement le même que le premier, le soleil en moins. Mais quel régal!
Montée du téléphérique. Ceux qui craignent le vertige s’abstenir!
Après une bonne journée de ski, je me suis arrêté voir Catherine qui tient Le Petit Baroudeur, (très charmante auberge de jeunesse de Champery) et que j’avais rencontré au salon des blogueurs. J’ai faillit y réserver un lit quand je cherchais un hébergement sur internet. Ce sera pour la prochaine fois (car oui, il Y AURA une prochaine fois!). L’auberge est à taille humaine, la cuisine à dispo est très bien équipée, et Catherine vous propose, sur demande, un petit dej avec de la confiture et du pain qu’elle a fait elle même (de l’écrire, ça me donne faim!).
Une chouette rencontre. Et sur ses conseils, j’ai testé le soir les burgers de Joe, Chez Joe Burger. Comment vous dire? J’en bave encore! Les frites sont délicieuses (je le soupçonne de les faire lui même) et la sauce qui va avec est juste…. un mélange de mayonnaise au poivre et moutarde au miel. Quand au burger…. rendez-vous compte, il a réussi à me faire manger des oignons crus et des cornichons, alors que je n’aime pas ça!!
Juste trop bon! Et pour finir, un truc simple, pas diététique un brin mais ô combien trop bon: le cookie au beurre de cacahuète. Bref, une adresse pour les petits budgets qui ravira votre portefeuille et vos papilles!
Avec ma panse bien repue, je retourne à mon hôtel pour passer ma dernière nuit sur place. C’est avec regret que je quitte ce petit coin de paradis et m’en retourne dans mes « pennattes ». Si à l’aller j’ai testé la conduite tranquille des Suisse, au retour j’ai eu droit à la vitesse limitée à cause de la pollution entre Chambery et Grenoble.
Il n’y a pas à dire, les Suisses sont très gentils, accueillant et courtois. Certains français devraient en prendre de la graine. Je remercie en particulier Louisa de La Société de Promotion de la Vallée d’Illiez pour son accueil et ses conseils, même si ce n’a été que par messagerie. Le coin est magnifique, et c’est sûr j’y retournerai, cette fois en été pour faire le tour des Dents du Midi.
Mais ça, ce sera pour une autre histoire…
Ce n’est pas moi qui ai pris la photo. Je répète, ce n’est pas moi qui ai pris la photo!
en effet, quelles belles vues! j’espere recevoir aussi de bons conseils au prochain salon 😉
Ouhh c’est joli ! J’irai bien aussi l’été plutôt faire le tour des Dents du Midi !
J’aime bien la Suisse, et je te rejoins, les gens sont plus aimables qu’en France (en tout cas en station..)
En station j’ai pas trop vu de différence.Celles par chez moi sont pas très grandes donc on ne se prend pas trop pour des avions. Mais l’accueil dans les hôtels/restaurants/boutiques, y a pas photos!