Je prends le bus du samedi soir pour me rendre à Niagara Falls et laisse mes amis Montréalais derrière moi (j’ai le temps de dire au revoir pendant que les gardes nous contrôlent à la gare routière! ça rigole pas avec la sécurité ici!). Je monte dans le dernier bus direction les chutes les plus célèbres du monde. Là l’aventure commence réellement, on change de langue! J’aurais un changement de bus à Ottawa et un autre à Toronto. Pour cette dernière ville, même s’il n’y a pas vraiment grand chose à faire, passer dans les rues me fait regretter de ne pas m’y être arrêté ne serait-ce qu’une journée. Surtout que je suis obligée d’attendre 3 heures pour prendre le bus menant aux chutes, celui venant d’Ottawa ayant 15 minutes de retard, nous ratons à 2 minutes près la correspondance directe. Mais ce n’est pas grave, je passes ces trois heures à discuter avec une Martiniquaise et son père (qui lui vit à Ottawa) et c’est un agréable moment que voilà. Encore des gens sympathiques dont je ne connaitrais même pas le nom (encore).
Enfin arrivés à Niagara Falls, nous nous séparons et me mets en quête (désespérément) de mon auberge qui est à côté de la gare routière (mais comme je ne pars pas du bon côté, je risque pas de la trouver). La ville en elle même, du moins du côté Canadien, n’a rien d’exceptionnel. Au contraire, c’est pas terrible terrible. Du côté de la gare routière et de l’auberge, si ça ne craint pas, c’est toutefois un peu glauque. Des immeubles abandonnés, dans les rues commerçantes des magasins fermés. Rien de très réjouissant. Du côté des chutes, c’est ultra commercialisé, magasins de glaces et autres bombons, Mac Do, cité de jeux pour enfants, d’autre pour adultes, des maisons hantés, j’en passe et des meilleures. Ils ont fait de cet endroit fabuleux un mini Las Vegas. Du moins, c’est ma première impression.
Mais le guide du routard m’avait prévenu, pour une fois ce sont les Américains (des USA) qui ont été plus raisonnables. En effet, de leur côté, ils ont fait des parcs. Je ne les ai pas visité, mais derrières les chutes, ce ne sont pas des buildings qu’on voit (du moins pas tout de suite) mais des arbres. A mon plus grand bonheur. Par contre, c’est bien du côté Canadien que l’on voit le mieux les chutes. On les a de face!
Et il est vrai qu’elles méritent leur réputation : elles sont tout simplement splendide. Ça vaut vraiment le détour. Et quand en plus il fait un soleil radieux, le panorama n’en ai que plus grandiose. Certes, c’est ultra touristique, et les bateaux du Midle of The Mist se promènent chacun leur tour en bas des chutes avec soit des tâches bleues soit des tâches roses (les tâches se sont les gens avec leurs imperméables). Si le guide recommande cette attraction, je ne l’ai pas faite. D’une, parce que ça coûte des sous, et d’autre part je n’en vois pas l’intérêt. Les chutes du côté Canadien, on les voit certes autrement, mais pas forcement mieux que de la terre ferme, et en plus l’eau qui tombe en gouttelettes n’est pas spécialement la meilleure amie des appareils photos et autres caméras. Donc, pas de bateau pour moi. Cela ne m’empêchera pas de me régaler.
Mais à Niagara Falls il n’y a pas que les chutes, il y a aussi le lac qui va avec (ce que je découvre à l’auberge de jeunesse). Mais là non plus je n’irai pas. Un jour de repos s’impose, ce sera donc un petit tour à la poste que je ferais, avant de reprendre la route mardi pour les USA, non sans autres péripéties… à suivre!
Ah oui, c’est dommage que tu n’aies pas fait de petites pausas à Toronto et Ottawa, ce sont de chouettes villes. Si tu as le temps, va faire un tour à Niagara-on-the-Lake, une mignonne petite ville qui change de la glauque Niagara Fallas!
rah, si j’avais su avant j’aurais fait un effort. maintenant c’est trop tard, je suis aux states. mais peut etre une prochaine fois (si prochaine fois il y a!) mais l’info pourra servir à d’autres voyageurs!
Pareil, j’avais adoré ces deux villes, surtout Ottawa ! Mais tu ne peux pas tout voir. Enfin pas cette fois-ci…
Sinon, pour le bateau, t’as pas loupé grand chose. Je ne me souviens que du bruit.
Bisous !