Lima : ou mon premier pas en Amérique Latine

Ça y est, c’est terminé. Je prends le bus en ce matin du 18 janvier avec mes deux nouvelles amies en direction de l’aéroport. Snif, je serai bien resté un peu plus en leur compagnie. Et les Etats-Unis aussi, c’est terminé. Direction l’Amérique Latine, en commençant par le Pérou.

Lima, Capitale du Pérou.

J’arrive de nuit, le passage de la douane ne prendra pas plus de 5 minutes. J’ai réservé la navette de l’auberge de jeunesse, par sécurité. Ici, les chauffeurs de taxi ont tendance à vous amenez là où vous ne voulez pas aller sous prétexte que votre hôtel est soi-disant plein. En gros, rien n’est fait pour rassurer. Donc une navette privée, c’est le top. On m’attend à l’aéroport avec une pancarte. Le chauffeur, on dirait qu’il dort au volant, mais en fait non, c’est juste qu’il est comme ça tout le temps. Premières impressions : la ville est salle, et pas très engageante. Mais qu’est-ce que je fait là bon Dieu ? On me dit qu’il y a eu beaucoup de festivités ces derniers jours, et que c’est pour ça qu’il y a tant de saletés par terre. J’arrive à l’auberge dans le quartier de Miraflores, quartier un peu bourgeois de la ville. J’ai besoin de dormir, on verra demain si je pleure ou si finalement ce n’est pas si terrible.

Lima (comme dans presque toutes les villes du pays apparemment), abrite presque plus de taxi que d’habitant. C’est un peu exagéré je l’avoue, mais le nombre de taxis est affolant. Et même parmi les voitures banalisées, certaines sont aussi des taxis… Et ils sont toujours en train de klaxonner aux piétons pour trouver des clients. Au début ça fait bizarre, on ne sait pas s’ils nous klaxonnent parce qu’on a oublié de s’habiller, ou parce qu’ils nous trouvent super sexy… grosse déception, c’est juste une question de trouver un client.

Après une bonne nuit de sommeil, me voici donc à Lima. A l’accueil on me donne un plan du quartier et de ce qu’il y a à y voir. Je commence par faire quelques courses, et découvre en même temps le petit parc Kennedy au centre de Miraflores.

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Plein de boutiques autour se partagent la place avec les restaurants. Et c’est extrêmement pas cher ! (et donc tentant). Première constatation : la conduite ici est complètement aléatoire, et le piéton n’est certainement pas roi. Donc, il faut faire TRÈS attention, si on ne veut pas mourir ! Après un bref passage par la case « repas », me voici parti pour le bord de mer de Lima. Car oui, Lima est au bord de la mer, et y a même des plages. Bon, ne vous emballez pas, les plages sont faites de galets.

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Et pour y accéder, il faut soit descendre par de looooooooooongs escaliers, soit prendre la voiture (ou le taxi). Mais on peut se contenter comme moi, de longer le haut de la corniche longée de petits parcs et admirer l’océan. Il y a d’ailleurs un petit parc, le Parque del Amor, qui encense l’amour et tout ce qui s’y rapporte. La statue au milieu est d’ailleurs sans équivoque.

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Les amoureux s’y retrouvent, et au Pérou, c’est pas comme au Japon, on n’est pas pudique ! A l’endroit où l’on peut prendre les escaliers pour descendre à la plage, ce trouve une sorte de petit square où plein de boutiques se disputent les clients. En rentrant je fais la connaissance d’une anglaise et d’une colombienne, avec qui je finirai par aller manger au restaurant près du parc Kennedy. Un bon moment avec de la bonne nourriture péruvienne et pas chère. Une bonne petite soirée comme je les aime.

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Le dimanche, je m’en vais visiter le centre ville avec ma colloc colombienne. Une belle virée que le centre de Lima. Ses maisons coloniales, ses églises riches en décorations. En particulier l’église San Francisco, que l’on peut visiter pour 7 soles seulement (même pas 2 euros, visite en anglais ou en espagnol). Ainsi on peut voir le cloitre intérieur, les catacombes, l’église et une bibliothèque aux ouvrages inestimables.

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Une belle visite que je recommande, même aux routards à petit budget. Ça vaut vraiment le détour. Ah, et petit conseil : pour aller en centre ville depuis Miraflores, vous pouvez soit prendre un taxi (mais c’est plus cher), soit prendre le bus Metropolitano, qui a une voie réservée pour lui au cœur du « périph ». Normalement, c’est 2 soles par trajet, mais il faut acheter une carte pour pouvoir la charger (à 5 soles). Vous pouvez toutefois comme nous, demander à un utilisateur s’il peut passer sa carte pour vous, en échange des 2 soles de trajet. Ça vous évitera de payer la carte qui ne vous servira nulle part ailleurs. Surtout si c’est juste pour une journée. Le midi, nous mangeons dans un super bon restaurant à côté de la place principale, La Tanta, avant de prendre le chemin du retour (ma colloc devant changer d’hôtel tôt). Je passerai la soirée à discuter avec ma colloc anglaise sur la terrasse de l’auberge.

Le lundi et le mardi suivant seront consacré à un peu de repos, à la mise à jour du blog et surtout, programmation de la suite du voyage. Rien de transcendant, et surtout une grosse flegme de faire quoi que ce soit d’autre.  Le mardi soir (tard), je prends le bus pour la première fois en Amérique Latine, direction Trujillo, au Nord de Lima. Mais ça, ce sera une autre histoire.

J’avoue que j’aurai pu faire un effort et visiter beaucoup plus de choses à Lima. Mais je crois que j’ai lu beaucoup trop de choses sur l’Amérique Latine et le Pérou qui m’ont effrayés, surtout sur les taxis. Ma première impression sur cette ville n’ayant pas été très bonne, je n’ai pas insisté pour la connaitre plus. Peut être est-ce dommage, peut être pas. Je passerai plus de temps ailleurs à voir d’autres belles choses (voire même plus belle).

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