Enfin ! Me voilà partie d’Auckland DÉFINITIVEMENT ! Et ma première destination est la Péninsule de Coromandel, de l’autre côté du Golfe d’Hauraki. Je passe par la ville de Thames, soi-disant mignonne. Certes, elle n’est pas moche, mais je n’y ai rien trouvé d’extraordinaire. Je longe la côte ouest de la péninsule, et c’est très beau. Plein de petits villages et de petites criques le long de la route. Un régal ! La ville de Coromandel ? Je ne la traverse pas et ne m’y arrête pas. J’aurai dû ? Peut être, mais comme je n’avais rien à y faire (pas envie de payer les entrées aux musées), j’ai tracé mon chemin vers Whithanga, côté Est. Là aussi, la ville n’a rien d’extraordinaire, si ce n’est que l’auberge est juste en face de la plage et que c’est d’un calme plat, et ça, ça fait un bien fou !
Dans ma chambre, je rencontre une allemande (il faut savoir qu’entre 50 et 80 % des voyageurs en Nouvelle Zélande sont allemand…). Elle a prévu d’aller à Cathedral Cove à vélo avec une autre allemande. Je leur propose d’y aller avec moi en voiture, et vu le temps qu’il fera le lendemain, elles acceptent volontiers. Le lendemain matin ce sera farniente, dehors il pleut, et la mer quand il pleut, c’est ennuyeux. Mais l’après midi nous décidons quand même d’aller à Cathédral Cove. Au passage, nous nous arrêtons le long de la Cooks Beach. Cathedral Cove, c’est en fait une arche taillée naturellement dans la roche sur une plage de la péninsule. Elle ressemble un peu à un Autel de Cathédrale, d’où le nom. L’endroit est très beau, est quand on arrive à la regarder sans personne qui la traverse, c’est même magnifique. Mais attention, elle se mérite, pour y accéder, il faut marcher environ 30 minutes. Par la suite, nous nous dirigeons vers la fameuse Hot Water Beach. Pour en profiter, il faut se renseigner des horaires de la marée, car on ne peut en profiter qu’à marée basse (un peu avant et un peu après seulement). Le nom a été donné à cette plage car à cet endroit, l’eau chauffée par les diverses activités volcaniques souterraines remonte à une température pouvant aller jusqu’à 200° (si mes souvenirs sont bons). Autant dire qu’il ne fait pas bon tremper l’orteil partout, ou alors c’est qu’on veut bouillir. D’ailleurs, certaines piscines étaient tellement chaudes qu’elles n’ont pu être utilisées. Et même dans la notre, à certains endroit on se brûlait tellement c’était chaud !
Quand vous allez à Hot Water Beach, il faut ABSOLUMENT vous munir d’une pelle, en location près de la plage ou bien en prêt dans certaines auberges. Chacun creuse sa piscine et c’est parti pour un bain d’eau chaude naturelle en bord de mer. Ce serait excellent s’il n’y avait pas… le monde !!! Des centaines de gens s’accumulent dans un petit périmètre (et oui, les eaux ne remontent pas partout). Alors on s’entasse. Et comme les horaires sont très limités, tout le monde vient à la même heure. Mais ce n’est pas grave. Avec mes amies nous partageons une piscine avec un autre allemand, et deux autres voyageuses que l’allemande de ma chambre avait déjà croisées la semaine avant ! Comme quoi, le monde est très petit ! Mais la marée remonte et petit à petit les piscines sont détruites par les vagues, il est donc temps de rentrer.
Le dimanche, c’est la St Patrick. Et qu’est-ce qu’on fait à la St Patrick quand on est dans un bled où il n’y a pas un pub digne de ce nom ??? Et bien pas grand-chose en fait. Comme il fait un temps à l’Irlandaise (il pleut quoi), nous nous regardons trois films et achetons pour l’occasion une bière, histoire de dire qu’on a fait nous aussi la St Patrick. Pas folichonne la journée ! Pour une fois que j’étais motivée à bringuer…
Et voilà que la fin du Week-end s’achève, et me voilà repartie sur les routes, direction Rotorua. La suite au prochain épisode.