Le Grand lac des Estaris
Avant de me faire une entorse à la cheville, j’ai eu le plaisir d’aller faire une balade du côté du Grand Lac des Estaris au-dessus d’Orcières-Merlette (la station de ski).
En fait d’un lac, c’est une balade qui nous emmène près de plusieurs lacs de montagne. Une splendide journée à observer les marmottes, scruter les fleurs et prendre des coups de soleil.
Comment y aller
Comme découvert lors de cette journée de randonnée, il y a plusieurs façons de monter voir ces différents lacs.
Celle pour laquelle nous avons opté, est celle de prendre le téléphérique du Drouvet (numéros 1 et 2) au départ de la station (comptez tout de même plus de 9 euros la montée piétons, toutes les informations ici).
Pour les plus téméraires qui se trouveraient dans les parages en vacances, c’est le même chemin que pour aller s’élancer sur la plus longue tyrolienne d’Europe. Et j’avoue que, comme le saut à l’élastique à Queenstown en Nouvelle-Zélande, de voir ces gens s’élancer dans le vide, ça m’a presque donné envie de faire la même chose.
La randonnée
Pour en revenir à nos moutons, le sentier qui mène aux lacs passe sous la tyrolienne. Le début du chemin est un petit chemin bien entretenu, mais pas très large. Du point de départ, on aperçoit au loin une grande bande d’éboulis au milieu du sentier. Pourtant, on voit des silhouettes passer au travers. Passé la première peur, nous nous sommes aperçus en arrivant devant que le sentier est également aménagé au travers des éboulis, et donc parfaitement praticable.
Ça monte un peu au début, puis le sentier est quasiment plat, avant de commencer à descendre sur le lac des Estaris. Mais celui-ci se mérite, car ce n’est pas le premier lac que l’on trouve dans son champ de vision (mais juste parce que je suis une méchante fille, je ne vais pas vous en dire plus maintenant).
Nous contournons donc légèrement la montagne sur laquelle nous nous trouvons pour enfin apercevoir le Grand lac des Estaris, but premier de notre balade. Nous sommes désormais à 2570 mètres d’altitude. Comme j’avais un mal de tête léger en arrivant à la station, j’ai pris une aspirine. Grand bien m’en prit, car arrivée en altitude, j’avais comme qui dirait un petit étau sur le crâne. Par mesure de précaution aux vues de mes antécédents, j’en ai repris une au moment du repas, histoire d’avoir l’esprit tranquille.
Sur le chemin, un homme nous montre à quoi ressemble la plante Génépi, vous savez, celle avec laquelle on fait ce breuvage qui désinfecte les boyaux… et un peu plus loin, nous pouvons observer, de loin, des marmottes.
Le Grand lac s’offre donc à nous. Il est vert laiteux, et pourtant, des gens viennent ici pêcher. Et oui, vous pourrez pêcher ici l’omble chevalier, la truite fario ou bien encore des vairons.
Nous, nous préférons faire le tour non pas pour pêcher, mais pour le plaisir de traverser un névé, un pan de neige qui n’a pas fondu (j’ai appris ce mot il n’y a pas longtemps, fallait bien que je le case quelque part !).
Il y a pas mal de monde, je dirais même plus, c’est la foire ici !
Alors pour être plus tranquilles pour déjeuner, nous avons continué notre chemin un peu plus bas (en direction de la station) vers les Lacs Jumeaux. Deux lacs côte-à-côte. L’endroit est parfait pour sortir le saucisson et la baguette (manque plus que le pinard).
Après cette belle et bonne pause, nous reprenons la descente vers la station, en passant d’abord par le lac profond, puis par le lac des sirènes. Les couleurs de chaque lac est différente de la précédente, mais la splendeur du panorama reste égale à elle-même.
Lac des Sirènes
Lac des Sirènes
Depuis les lacs jumeaux, le sentier s’est élargi, permettant à certaines voitures de monter (des 4×4, et seulement les autorisés). Nous descendons ainsi jusqu’au Télémix de Rocherousse. Ici, il y a un restaurant d’altitude ouvert en été. Et des toilettes. C’est important les toilettes, quand on balade en terrain déserté par tout arbre pouvant nous cacher… de là, nous entamons la grande descente vers la station.
Près de 12 kilomètres, c’est le total de la distance parcourue, une véritable bouffée d’air frais. Plus de 700 mètres de dénivelés, c’est bon pour les bourrelets, peut-être un peu moins pour les genoux. Mais on s’en fout, c’était trop bon !
J’aimerais bien y retourner, et pourquoi pas m’élancer par la tyrolienne!! Et vous, vous tenteriez ?
À bientôt pour d’autres aventures (quand ma cheville aura fini de vouloir me faire ressembler à Obélix)!
Merci pour cette jolie balade…
Mais c’est trop beau les Alpes <3 J'adore ! J'aime tellement les lacs de montagne, en plus…
Mais ouiiii!!! quand je pense que quand j’étais ado je détestais la randonnée…. vivement l’année prochaine que je m’y remette! et toi, tu reviens quand??? 😉
C’est vraiment trop beau, les paysages sont sublimes !
N’est-ce pas? 😀