Dublin au fil des statues
Irlande mon amour
Vous le savez maintenant, j’ai une grande histoire d’amour avec l’Irlande. J’y ai vécu un an et parfois, je regrette de ne pas y être restée, il y a 15 ans. Du coup, j’y retourne tous les ans, ou presque (nous avons été séparées entre 2008 et 2013), avec plusieurs séjours dans sa capitale, Dublin.
J’ai déjà écrit plusieurs articles sur mes séjours là-bas ici, ici, et là, ou encore pour ce qui est des alentours. Je ne prétends pas être spécialiste de la ville ou du pays, mais je commence à rouler ma bosse. Alors pour remettre un peu d’ordre dans tout ce que j’ai fait, ce dont je voudrais vous parler, dont je vous ai déjà parlé, et ce qu’il me reste à faire, j’ai décidé de vous présenter la ville et ses centres d’intérêts en suivant le fil des statues que j’ai pu trouver (et celles que j’ai pensé à prendre en photo).
Par ailleurs, il existe des statues parlantes que l’on peut écouter à l’aide de son portable, même si le mien n’a pas voulu qu’il en soit ainsi, je vais les inclure dans cet article. Du moins je vais essayer.
J’ai concocté trois itinéraires différents, qui peuvent se rejoindre si on extrapole vraiment, qu’on omet les temps de visites des sites touristiques, et qu’on surestime l’endurance du touriste/voyageur lambda. Mais ça peut vous donner une idée de ce que vous pouvez voir à Dublin. La liste des visites ici est bien évidemment non exhaustive, car il y a encore beaucoup de choses que je n’ai pas fait/vu dans cette ville, soit par manque de temps, soit parce que ça ne fait pas parti de mes centres d’intérêts.
Vous êtes prêts? C’est parti.
Itinéraire 1
Le point de départ de chaque itinéraire sera la statue de James O’Connell, le O’Connell Monument, au croisement de O’Connell Street et Eden Quay. James O’Connell était un homme politique très important, en activité au tout début du 19ème siècle qui a obtenu l’émancipation des irlandais catholiques (à l’époque, l’Irlande était sous le joug des britanniques, qui eux sont protestants).
Désolée, bizarrement, je n’ai pas trouvé une seule photo potable de cette statue dans toutes mes photos. Comme quoi…
Départ sur la rive Sud
Vous prendrez ensuite le pont pour traverser la rivière Liffey avec vue sur le beau Ha’Penny Bridge. Vous passerez devant le Wax museum, le musée de cire, que je n’ai pas fait, puis vous marcherez devant la Bank of Ireland, un immense monument avec des colonnes.
le Ha’Penny Bridge
Juste en face de la Bank of Ireland se trouve le Trinity College, la plus célèbre et sélect des universités irlandaises, qui abrite en son sein la Old Library. Elle est intégralement faite de bois et sent le vieux papier. Un paradis pour moi! C’est là que vous pourrez voir le Book of Kell, ce livre représentant les 4 évangiles et qui a des ornements absolument magnifiques. Vous pourrez y voir également des vidéos et explications sur l’art de la restauration des livres anciens.
La Old Library
Trinity College
Un peu plus loin sur la Suffolk Street, vous pourrez aller goûter les différents breuvages qu’offre l’ile émeraude en matière de Whisky au Whisky museum.
Continuez votre chemin sur St Andrew street, vous trouverez la statue de Molly Malone. Cette statue ne représente pas une vrai personne mais une femme décrite dans une chanson irlandaise, hymne de la ville.
De là vous remonterez la rue de South William Street, pour aller fouiner dans le vieux Powerscourt Center, un petit centre « commercial » organisé autour d’une grande cour, avec de multiples galeries d’art et de bijouteries. Une fois traversé, vous pourrez rejoindre la Grafton Street, immense rue commerciale où toutes les grandes enseignes se côtoient. Cette rue vous mènera au St Stephen Green, grand parc où les irlandais aiment venir prendre du bon temps dès qu’il ne pleut pas.
Powerscourt Center
Vous trouverez plusieurs statues aux quatre coins du parc – bon, pas forcément dans les coins mais vous avez compris le concept – dont l’une d’elles est parlante. Elle est située au coin Nord-Est, c’est celle de Theobald Wolfe Tone, qui fût un des leaders de la rébellion de 1798.
En rejoignant le côté Sud du parc, vous trouverez la statue d‘enfants allemands, offerte par la République Fédérale Allemande en remerciement pour l’aide apportée par les irlandais après la Seconde Guerre Mondiale. Profitez des belles fleurs du parc (en saison, of course), des multiples bancs pour vous assoir et des canards. Et pourquoi pas, à l’occasion, assistez à un cours de danse rétro sous le kiosque (mais faudra vraiment jouer d’une chance inouïe).
Un peu de culture
En refaisant le tour du parc en direction du Nord, vous pourrez passer devant les restes d’un petit cimetière Huguenot. Une plaque rend hommage aux français Huguenots venus en Irlande au 17ème siècle (date de création de ce cimetière).
En descendant la Kildare Street, vous pourrez vous arrêter à la National Library et au National Museum of Archeology, musée sympa à faire et qui est gratuit. Puis, en remontant la Merrion Street Upper, vous pourrez admirer les immeubles aux portes colorées qui mènent à Merrion Square.
Musée d’Archéologie
Merrion Square et sa statue parlante d’Oscar Wilde
Ici, on peut écouter Oscar Wilde nous parler (quand on a un téléphone qui fonctionne). Dans la continuité un peu plus haut, vous trouverez le Fitzwilliam square, un square fermé au public mais dont les immeubles qui le borde sont tout aussi agréable à observer que ceux de Merrion Square, avec leurs portes multicolores.
Un petit long tour…
Depuis ce parc vous pourrez ensuite prendre la direction du canal pour emprunter le Grand Canal Walk qui traverse la ville. Au niveau de William Place vous trouverez la statue de Patrick Kavanagh, poète et écrivain irlandais du 20ème siècle. Un homme assis sur un ban, observant le fil de l’eau du canal, quoi de plus poétique?
En remontant le sentier du canal, faites un détour par Mount St Cres : vous pourrez peut-être libérer cette petite fille attachée au lampadaire, et voir au passage la St Stephen’s Church. Le fil de l’eau – qu’en fait dans ce sens vous remontez à contre sens – vous emmène jusqu’au Grand Canal Dock.
la St Stephen Church et ses statues
Et c’est là que mon itinéraire devient un peu « capillotracté » comme dirait l’ami Cédric du blog From Yukon, lui aussi grand amoureux de l’Irlande. Depuis les docks, quartier agréable à arpenter soit dit en passant, si vous avez du courage et de la force dans les jambes, vous pourrez virer de bord vers l’Est, et le Poolberg Light House. C’est le point le plus extrême de la ville. Il vous faudra marcher quelques kilomètres pour arriver jusqu’au phare. J’ai moi même essayé d’y aller récemment, malheureusement ma cheville en carton m’a rappelé à l’ordre. Mais comme j’aime dire : ce n’est qu’une raison de plus pour revenir!
Retour sur la rive Nord
Après ce grand détour vous pourrez revenir en longeant la Liffey. Sur le John Rogerson’s Quay vous trouverez l’Admiral William Brown Memorial. William Brown était un navigateur irlandais qui a servi (de force) les Britanniques avant de s’exiler et refaire sa vie en Amérique Latine.
Remonter la Liffey au niveau de la Custom House, traverser la rivière, et reprendre la marche vers l’Est. Là se trouve un important mémorial : le Famine Memorial. Des statues émouvantes qui représentent les irlandais durant la grande famine au 19ème siècle. De ce côté des quais vous pourrez prendre un bateau mouche pour faire une balade sur la Liffey (avec explications si vous arrivez à comprendre), très sympa à tester, et visiter le Jeanine Johnston Tall Ship, la réplique exacte d’un bateau construit au 19ème siècle qui fût célèbre pour avoir emmené de très nombreux irlandais en Amérique à cette même période.
Un peu de sport
Vous pourrez alors reprendre le sentier du Grand Canal Walk et continuer vers le Nord. Cela vous mènera vers Croke park, le célèbre stade où se déroulent les jeux gaéliques. C’est là que, avant qu’il y ai un stade en béton, il y avait un simple terrain de jeu qui fût le théâtre d’une scène sanglante, nommée Bloody Sunady (mais rien à voir avec la chanson de U2) en 1920. Des agents secrets anglais avaient été assassinés en ville, une milice paramilitaire a, pour se venger, tiré sur la foule venue assister à un mach de football. Je vous conseille de prendre le ticket intégral : visite du petit musée, visite de l’intérieur (tribunes, gradins et vestiaires), et sortie sur les hauteurs du stade. Ça parait cher au départ (entre 20 et 30 euro) mais ça vaut vraiment le détour.
Dernière marche, mais pas la moindre, un peu plus loin que Croke park, toujours en suivant le canal, vous pourrez rejoindre la route pour aller au Glasnevin Cemetery. C’est là que vous pourrez trouver notamment les tombes d’O’Connell et de beaucoup d’autres figures célèbres du pays. On dit d’ailleurs que si vous touchez la tombe d’ O’Connell et que vous faites un vœux, il se réalisera. Je peux témoigner que c’est vrai. La visite guidée est très intéressante, et dure entre 2 et 3 heures (normalement c’est 2 heures annoncées, mais c’est tellement passionnant que ça dure bien souvent plus longtemps). Elle est accompagnée de l’entrée au musée, et elle peut être accompagnée de l’entrée à la O’Connell Tower : pour avoir une vue sur toute la ville de Dublin. Je ne l’ai pas faite personnellement (temps à la pluie = nuages = vue non dégagée). Le billet, sans la tour, est à 13,50 euro. Mais même si ça reste un cimetière, c’est vraiment une visite vraiment très intéressante.
Et juste derrière le Galsnevin Cemetery, se trouve les National Botanic Gardens. Chose que je n’ai pas ENCORE visité. Ce n’est que partie remise.
Voilà, c’est fini pour ce premier itinéraire. J’espère que vous ne vous êtes pas perdu (et que JE ne vous ai pas perdu).
Itineraire 2
Point de départ
Départ à nouveau du O’Connell Monument. Nous retraversons la Liffey au même endroit, avec toujours une vue sur le Ha’Penny Bridge.
Nous longeons le fleuve vers l’Ouest jusqu’à atteindre le niveau du Ha’Penny Bridge où on tombe sur la Meeting Place Statute : des femmes qui bavardent sur un banc.
Ensuite, prenons le pont et atterrissons directement dans le quartier de Temple Bar. Ce quartier mythique, remis sur pied dans les années 80 après des années d’abandons. Les rues y sont pavées, les pubs colorés et bondés, la musique sort des fenêtres accompagnée des odeurs de houblon.
Ici les pigeons n’ont pas que des plumes.
Les prix s’y envolent, mais pour « une fois », cela vaut peut-être pour le cadre et les décors? Chacun fera comme bon lui semble. Toujours est-il que l’ambiance est indéniablement de la partie.
C’est ici que se trouve le Rock’n roll Museum Experience, un musée que je n’ai pas fait, sur l’histoire musicale du pays. U2 en première ligne. D’autres musées et galeries d’art leur tiennent compagnie.
Un peu plus haut, sur Edward Street, vous trouverez le City Hall. L’entrée est gratuite, un petit musée sur l’histoire de la ville est également en accès libre. Espérez juste ne pas tomber en même temps qu’une classe d’ados français mal élevés qui vous feront fuir en moins de deux.
On était comme eux avant??? J’en ai pas le souvenir moi…
Le plus intéressant dans le quartier, c’est la visite du château de Dublin, situé juste derrière le City Hall. La visite se fait soit guidée, soit avec un audio guide. Visite tout à fait intéressante, qui nous mène des souterrains, à la chapelle. Juste après, je vous conseille d’aller faire un tour à la Chester Beaty Library. Cela fait très longtemps que je n’y suis pas retourné, mais l’entrée est libre (donation souhaitée) et dans mes souvenirs, on peut y voir nombres de parchemins, mais surtout, une incroyable collection de Corans tous plus enluminés les uns que les autres. Simplement magnifique.
Un peu plus loin du centre ville
En continuant sur Edward Street vous tomberez forcément sur Dublinia et son célèbre pont qui le relie à la Christ church Cathedral. Ce musée historique nous fait découvrir une facette de la ville que l’on ne connait pas trop, Dublin à l’époque des vikings. Une visite très intéressante et surtout ludique, idéal pour une visite avec des enfants.
Christchurch
Passer au dessus de la route et vous finirez dans la cathédrale.
A l’angle de Lord Edward Street et de Nicholas Street vous pourrez voir la statue des Millenium Child : trois enfants qui marchent en jouant.
Devinez qui est passée 256322533 fois devant cette statue et ne l’a JAMAIS prise en photo???? Je vous laisse aller voir sur votre moteur de recherche à quoi ils ressemblent…
C’est là qu’il vous faudra tourner dans Nicholas Street pour remonter et rejoindre la très célèbre St Patrick Cathedral. La cathédrale mythique sert aussi de mini musée pour de vieilles reliques. L’entrée n’est pas donnée, mais pour pouvoir entretenir un mastodonte pareil, c’est peut être justifié. L’avantage de cette cathédrale c’est qu’elle offre un grand jardin où les irlandais (et touristes qui ont le temps) viennent profiter du soleil dès qu’il pointe le bout de son nez.
Juste derrière la cathédrale, se trouve également une petite perle méconnue du touriste lambda : la Marsh’s Library. Entré 4 euro si mes neurones ne sont pas tous grillés, c’est petit, mais tellement jouissif pour une aficionado de livres comme moi : une petite librairie en bois, des étagères presque aussi vieilles que les livres qu’elles soutiennent, des livres qui sentent bon le vieux papier. La seule envie que l’on ne peut assouvir c’est de les toucher. Cela peut se faire, mais il faut prendre rendez-vous et mettre des gants, dans une salle spéciale.
Le quartier des Liberties
En repartant vers l’ouest, vous pourrez longer la Francis Street, une rue qui regroupe des dizaines d’antiquaires. Le quartier des Liberties est un quartier populaire mignon, plus ou moins vivant selon les rues. On y trouve quelques églises, comme la St Audoen’s Church et la John’s Lane Church. Au milieu du quartier, on peut trouver un Jésus en cage.
Ces rues, d’un côté comme de l’autre, vous mèneront tout droit vers la Guinness Storehouse. Une visite intéressante, qui explique comment est fabriquée la Guinness, la bière la plus connue au monde. Elle présente aussi toutes les affiches et autres verres collectors édités au fil des années. En bonus, vous pourrez goûter la Guinness à la fin de la visite, la vrai de vrai. Même moi, je l’ai aimé.
Encore plus à l’Ouest
Encore plus loin que l’usine Guiness, se trouve la Kilmainham Gaol. Une prison qui fût le témoin de toutes les étapes historiques du pays : des rébellions contre les anglais à l’indépendance, beaucoup de personnes célèbres y ont séjourné. Visite émouvante aux vues des histoires racontées.
Juste à côté, se trouve l‘Irish Museum of Modern Art, que personnellement, je n’ai jamais visité. L’entrée est gratuite, sauf pour les expositions temporaires.
Retour sur la rive Nord
Il est temps de retraverser la rivière et de revenir à la verdure. Pour ça, vous pourrez profiter du Phoenix Park. Un immense parc verdoyant où l’on trouve le zoo de la ville, des stades divers pour multiples disciplines, la maison du Président, l’ambassade américaine, de magnifiques parterres de fleurs. Bref, de quoi s’amuser, faire son sport, se relaxer et profiter du beau temps. Il vous faudra un bon bout de temps pour en faire le tour.
De là, vous pourrez suivre l’itinéraire 3 à l’envers. Mais pour ça il faut déjà que je vous le présente à l’endroit.
Itinéraire 3
Dernier idée d’itinéraire pour visiter (une partie de) la ville. Promis, c’est le dernier.
Point de départ
On ne change pas une équipe qui gagne, pour cet itinéraire nous allons partir à nouveau du O’Connell Monument. Mais cette fois nous allons rester sur la rive Nord.
Premier arrêt : la Custom House. C’est ici que les navires venaient déclarer leurs cargaisons au 19ème siècle, jusqu’à l’arrivée du chemin de fer. Aujourd’hui, le bâtiment abrite le ministère de l’environnement et du patrimoine. On peut le visiter en fin de semaine, en dehors des heures de bureau. Entrée libre. Encore une chose que je n’ai pas faite mais qui est sur ma To Do liste.
Juste derrière, se trouve la statue parlante de James Connolly. James Connolly était un fervent défenseur de la cause ouvrière, syndicaliste chevronné et l’un des instigateurs de l’insurrection de Pâque de 1916.
Retour au centre
On revient un peu sur nos pas, pour rejoindre la O’Connell Street. Outre le fait d’être une rue commerçante, avec un cinéma, des hôtels, on peut aussi y voir le GPO, General Post Office, édifice presque entièrement parti en fumée lors de l’insurrection de Pâques de 1916. Entrée libre. On peut également voir, entre la statue de William O’Brien et John Larkin, le Spire, cette aiguille édifiée à l’an 2000, pour fêter l’arrivée dans le nouveau millénaire.
En haut de la O’Connell Street se trouve la statue de Charles Stuart Parnell, un homme politique irlandais du 19ème siècle, figure emblématique du nationalisme de l’époque. Autour de lui, se trouve le théâtre The Gate. Un peu plus haut, sur Parnell Street, vous pourrez traverser le Garden of Remmbrance, joli petit jardin dédié aux irlandais ayant donné leur vie pour l’indépendance du pays.
The Gate Theatre
Un peu de culture
Juste au dessus du Garden of Remembrance, on trouve le Dublin Writers Museum. un musée dédié aux écrivains irlandais. Entrée à 7,50 euro. J’avoue, ça fait un peu cher, mais ça vaut le coup. Du moins de mon point de vue. On y trouve des reliques et des descriptions sur les plus célèbres écrivains du pays. Certains que l’on connait de nom, d’autres par leur œuvres. Par contre je dois vous prévenir : les photos sont interdites, mais surtout, la boutique souvenir est un traquenard : on repart FORCEMENT avec un livre….
Un peu plus à l’Ouest, on trouve une rue nommée Henrietta Street. Elle est surtout célèbre pour la file de maison géorgiennes datant du 18ème siècle, les plus anciennes de la ville. Malheureusement, certaines ne sont pas en très bon état.
Un peu plus loin encore, juste derrière Henrietta Street en fait, vous trouverez le King’s Inn park, avec la Statue de l’ancienne Egypte de Brophodia. C’est là que se trouve également la faculté de droit.
Tous les chemins mènent à l’Ouest
Depuis King’s Inn Park, il faut reprendre les chemins de l’Ouest. C’est là que vous pourrez trouver la distillerie Jameson, le célèbre whisky irlandais. Comme pour le musée de ce breuvage ancestral, je ne l’ai pas visité. Je vous laisse ce plaisir.
Et enfin, vos pas vous mèneront vers le Phoenix Park. Encore. Le point final de ce troisième itinéraire qui peut être le le début du 2ème mais à l’envers.
Voilà. Vous avez trois idées pour visiter la ville. C’est compartimenté certes, mais selon la durée de votre séjour vous pourrez piocher à droite et gauche pour en voir le plus possible.
Dans tous les cas, n’hésitez pas à flâner dans les rues et ruelles, qui peuvent parfois réserver des surprises, en terme de lieu à visiter, de galerie, ou même de pub, restaurant ou salon de thé.
Dublin est une ville qui se visite mais surtout qui se vit. Profitez-en!