Me voilà partie d’Édimbourg à Aberdeen, en voiture. Il me faut reprendre l’habitude de conduire à gauche. Je prends la direction de l’ouest, et je commence mes visites (organisées principalement en fonction des visites incluses dans le pass) par le Blackness Castle.
Édimbourg-St Andrews, via les châteaux
Blackness Castle est un château édifié à , il y a plus de 500 ans et qui servait autrefois à surveiller l’entrée des bateaux dans les terres écossaises depuis l’est, mais était aussi utilisée comme prison.
La visite est sympa, la vue est dégagée, le bâtiment est plutôt photogénique. L’ameublement est très spartiate pour ne pas dire inexistant. Des panneaux explicatifs sont disséminés à droite et gauche et on y apprend notamment que le château a été remanié plusieurs fois.
Pour les informations ou la réservation des tickets, vous pouvez cliquer ici.
J’ai ensuite continué ma visite par le palace de la même ville (Linlithgow). Une ruine certes, mais une magnifique ruine. La pierre qui la construit est rouge, ça change des pierres grises de la capitale. Et ne vous fiez pas aux apparences, on trouve toujours une pièce à visiter cachée quelque part. Il est également possible de monter dans une tour pour avoir une belle vue dégagée sur la campagne environnante.
La péninsule de Fife
Je reprends la route et traverse le bras de mer pour rejoindre la péninsule de Fife. La fin de journée approche, mais je profite quand même de ces heures pour m’arrêter dans les petits villages qui bordent la côte. Prendre l’air iodé a quelque chose de réconfortant, même en hiver.
St Andrews m’accueille de nuit. L’hôtel que j’ai réservé est situé en face de la faculté. Pour profiter de la ville, il me faudra attendre le lendemain, bien que le tour sur la place derrière l’hôtel me permette de voir plusieurs restaurants qui ont l’air bien tentant (moi, je vais me contenter d’une salade à emporter).
Saint Andrews
Saint Andrews est situé au bout de la péninsule. C’est une charmante petite ville avec les ruines d’un château à visiter et les ruines d’une abbaye à arpenter.
Comme je me suis levée trop tôt, j’en profite pour faire le tour de la promenade le long du littoral et observer les belles couleurs de l’aube.
Il est enfin l’heure de faire les visites. Le château (enfin, ce qu’il en reste), se visite grâce à un casque audio. Les explications sont données par les personnages clés qui ont fait vivre les lieux auparavant, en tout cas, par la reconstitution de leurs voix. C’est beaucoup plus ludique qu’un simple guide audio classique.
Non loin de là, j’entre dans le cimetière qui entoure les ruines de l’ancienne cathédrale. Il n’en reste pas grand-chose, mais à l’emplacement des piliers de la nef, on peut bien imaginer la taille de cet édifice : monumentale. Je paierais cher pour pouvoir m’y balader à l’époque où elle était encore debout. Un jeton à récupérer à l’accueil permet de monter de la seule tour encore debout. De là, on a une vue sur toute la ville.
Départ pour d’autres côtes
Pour mon départ de la péninsule, j’avais prévu plein de visites. Je me suis d’abord arrêtée à Falkland, qui a un palais qui promettait des merveilles, mais qui, comme toutes mes autres visites prévues, était fermé.
J’ai donc pris la direction de Montrose avec un arrêt à Arbroath pour visiter l’abbaye qui y siège. Construite entre le 12ᵉ et le 13ᵉ siècle, il reste des ruines et quelques pièces. Notamment, une petite chapelle qui a une acoustique incroyable. Les chorales des écoles viennent s’y entrainer quelques fois. Il y a également une exposition sur la déclaration d’Arbroath. Cette déclaration, c’est celle de l’indépendance de l’Écosse. En 1320, cette déclaration réfutait la soumission aux anglais. On dit qu’elle inspira les nationalistes américains pour rédiger leur propre déclaration d’indépendance.
Après cette charmante visite, je passerai la nuit à Montrose.
De la nature…
Après une bonne nuit de sommeil, je reprends la route avec un premier arrêt que je n’avais pas du tout prévu. En prenant la direction du nord, je passe devant un panneau m’indiquant une réserve naturelle à oiseaux, la St Cyrus National Nature Reserve. Un arrêt imprévu, mais ô combien agréable : la plage, la nature, les oiseaux, un pur bonheur pour profiter d’une belle matinée ensoleillée. SI j’avais pu, j’y serais bien resté la journée entière !
Alors pour l’observation des oiseaux, il faut de la patience, et de la chance, chose que je ne possède pas forcément, mais rien que pour profiter du « silence » des lieux, de la plage, de la nature, il est bon de venir s’y balader. Si vous en avez l’occasion, n’hésitez pas à vous arrêter !
… et des châteaux !
Il faut quand même penser à repartir à un moment donné. J’abandonne donc le sable et les oiseaux pour rejoindre le château de Dunnottar. Un château situé sur un rocher, face à la mer. Heureusement qu’il a été construit il y a plusieurs siècles, autrement, on aurait pu croire qu’il avait été établi sur ce lieu pour sa photogénie. Des panneaux explicatifs sont disséminés un peu partout.
Il faut s’accrocher pour rejoindre le site. C’est assez raide, mais la vue en vaut la transpiration. Certains y font même leurs photos de mariage !
Pour le reste de la journée, j’avais prévu plusieurs châteaux, malheureusement, ils étaient tous fermés aux visites pendant l’hiver.
Ma mère a toujours dit que j’étais une tête de mule. C’est donc pour ça que j’ai quand même pris la direction du château Crathes Castle. Et c’est sans regrets. L’extérieur vaut, je pense, autant que l’intérieur. Un immense parc l’entoure, j’en ai donc profité pour m’y balader. Prendre l’air, le soleil, profiter du calme des lieux sans touristes, avec justes quelques locaux qui viennent faire pareil que moi. Un pur bonheur. Décidément, cette journée restera comme l’une des meilleures de ce séjour.
Je fais donc de même avec le château de Drum. Pas de grand parc pour se balader, mais un château bien agréable à observer. Enfin, sonne l’heure de retourner à la civilisation, et de rejoindre Aberdeen.
Aberdeen
Mon passage à Aberdeen sera vraiment éclair. En effet, je n’ai qu’une journée, non complète, pour visiter la ville. Autant vous dire que ce sera du vite fait. Cependant, je m’attendais à trouver une ville grise et tristounette, j’y ai trouvé une ville certes grise, mais vivante et pas si moche. Je vous laisse donc avec mes quelques photos, et un lien vers l’article de French Kilt pour visiter cette ville en un peu plus que quelques heures.
Il est 17h, l’heure de rejoindre le ferry qui me mènera dans les Shetlands, le point le plus au Nord où je serai allé de toute ma vie. La suite donc, au prochain épisode.