visite santiago du chili

Le Chili : ou le début des ennuis bancaires…

Un trajet très loooooooooooong

Me voilà arrivée à la gare routière de Lima (celle de Cruz Del Sur). J’avais lu sur leur plaquette publicitaire que le trajet Lima-Santiago du Chili serait des plus confortables… et bien au Pérou aussi, on fait de la publicité mensongère ! Le bus était certes en très bon état comparé aux autres compagnies, certes il y avait bien trois chauffeurs pour se relayer toutes les quatre heures, certes il y avait bien un minimum de service à bord mais… il y avait aussi deux étages (au lieu d’un seul) avec donc aucun sièges inclinables à 160° au second (comme promis dans la brochure), pas non plus d’écran télé individuel (sauf en première classe bien sûr), et pas de toilettes chimiques (ce qui signifie en langage Péruvien, pas de grosse commission à bord…).

Ça va être super 54 heures comme ça !

Je suis assise à côté d’un jeune Péruvien. On ne se parle pas durant la première journée. Lors du premier arrêt repas dans un restaurant (inclus dans le prix du billet), je fais la connaissance de deux autres voyageur, une allemande et un anglais, avec qui je discute un peu. Retour au bus. La nuit sera courte (en sommeil) car pas des plus confortable. Surtout que le gars derrière moi n’a rien trouvé de mieux à faire que de mettre un gros sac à ses pieds, du coup, le peu d’inclinaison du siège que j’avais a encore été réduit… Le lendemain, le Péruvien commence à taper la discute. Ça ne durera pas longtemps : au moment même où je prononce les mots « voyageuse solitaire, pas mariée, pas casée » (en phrases bien formulées quand même), il arrêtera de chercher à me faire la causette. Je savais que le Pérou avait un problème concernant les violences conjugales, maintenant je comprends mieux pourquoi. Avec ce genre de mentalité, où la femme n’est bonne qu’à travailler et à tenir la maison (et les gosses)… Super ! Encore combien ? 36 heures à passer en silence ?

Ça va être la joie !

Car effectivement, il ne m’adressera plus la parole. Tant pi. Deuxième jour : passage de la frontière. C’est là que l’on commence à faire la différence d’économie entre le Pérou et le Chili. Côté péruvien, les douaniers sont en uniformes, mais des uniformes que l’on croirait tout droit sortis des années 70. Côté Chilien, on a de jeunes douaniers en jean, polo, lunettes de marque, à l’européenne (ou à l’américaine). On passe d’abord les scanners au Pérou, puis une deuxième fois côté Chilien. Au total, on aura passé plus de 4 heures entre les deux pays. Mais à part quelques questions sur le temps que je compte passer au Chili, aucun problème pour passer la frontière. Ici, la corruption n’a pas l’air d’être de mise. Surtout qu’avec le nombre de gens qui la passent cette frontière, ça risquerait de faire perdre plus de temps qu’autre chose. Nous revoilà donc partis pour un jour et demi de bus pour arriver jusqu’à la capitale Chilienne.

Premières impressions : on a vraiment changé de pays ! L’état des routes, et la construction des maisons confirment bien que l’on est au Chili, l’un des pays les plus riches d’Amérique Latine.  On commence par traverser le désert d’Atacama, endroit où je voulais m’arrêter au début (moi qui craint la chaleur, je voulais m’arrêter dans le désert le plus sec de la planète… un peu débile non ??). Et quand on parle de désert, c’est vraiment le désert. A part des dunes, il n’y a rien ! Ah si, une petite oasis en bas de la vallée, jolie panorama d’ailleurs quand on descend la route et qu’on voit ce petit bout de verdure planté au milieu de nulle part.

Une demi-journée, une nuit et une journée plus tard, nous arrivons enfin à Santiago du Chili. Nous avons déjà 3 heures de retard, et nous restons bloqués encore une heure dans le bus car la gare routière est pleine à craquée, et il n’y a pas assez de place pour tous les bus. Les gens commencent à s’énerver, certains ayant des membres de leur famille les attendant sur le bord de la route juste à côté du car. Ils demandent à descendre mais la compagnie refuse. Ils (elles) commencent à s’exciter contre le pauvre gars qui nous a servi tous le trajet. Heureusement, d’autres Péruviens expliqueront à ces mesdames, que si la compagnie a une si bonne réputation c’est parce qu’elle respecte les protocoles de sécurité qu’elle s’est fixée, laisser les gens au bord de la route avant d’arriver à destination n’étant pas sur la liste. Bref, enfin débarqués, l’anglais décide de venir avec moi à l’auberge que j’ai réservé, car il ne peut repartir directement à Valparaisso.

Heureusement pour moi ! Car j’arrive au Chili sans un sous en poche. Pas de dollar à échanger, pas d’euro et pas de soles péruviens. Je me retourne donc vers les distributeurs de billets. J’en essaie 3 différents, pas moyen de retirer de l’argent. J’apprendrais plus tard qu’il suffit simplement de cliquer sur l’option « extranjeros » pour accéder à la distribution d’argent pour les étrangers. Et pour couronner le tout, un pauvre chien errant avec une patte cassé vient s’allonger sous le banc à côté de moi, avec son air de chien battu. Dur dur de ne pas lui sauter dessus pour lui faire des papouilles… Bref, au final, c’est mon compagnon de fortune qui paiera le taxi (pas très sympa au passage) jusqu’à l’auberge où… manque de bol pour lui, il n’y a plus de place. Mais la nana de l’accueil est sympa, elle lui réserve une place dans une autre auberge située à quelques rues de là. Je voulais lui payer un repas le lendemain pour le remercier, il ne me recontactera pas donc pas moyen. Dommages (pour lui surtout).

Enfin je vais pouvoir dormir dans un lit digne de ce nom !

Premiers jours mouvementés!

Le lendemain matin, je commence par regarder mes mails, car ça fait 3 jours que je n’ai pu y accéder. Et là, l’enfer bancaire commence. J’ai dans ma boite mail depuis 2 jours un message de ma banque me demandant de confirmer un achat suspect de 2600 et quelques euros effectué au Liban… Quoi ???? Heu, non madame, moi je suis au Chili. En plus, la date de l’achat est la date où j’ai passé la frontière, j’ai donc une preuve que ce n’est pas moi !

Résultat des courses : opposition sur carte bancaire. L’appel, je l’ai fait depuis Skype, d’une parce que c’est moins cher, mais surtout parce qu’au Chili, mon téléphone ne se plaque sur aucun réseau. Du coup, pas moyen de téléphoner ni de recevoir des messages. Vous comprendrez plus loin pourquoi je précise ce détail à priori sans importance…

Les boules ! On a copié mon numéro de carte et un c***** essaye de vider mon compte… Aller, on se détend, on se calme et on va aller acheter de quoi se restaurer. Au supermarché aussi on sent qu’on a changé de pays. Les prix sont presque aussi élevés qu’en France. Bon, c’est un peu exagéré mais c’est quand même beaucoup moins bon marché qu’au Pérou. Arrivée à la caisse, on me demande mon passeport pour payer par carte bancaire. Ah bon ? C’est bête, je l’ai laissé à l’auberge et je n’ai pas de copie avec moi. La caissière devra se contenter de mon permis de conduire international.

Note pour plus tard : faire une copie du passeport…

Retour à l’auberge. J’essaie néanmoins de planifier mon itinéraire au Chili et en Patagonie. Finalement, je fais une croix sur le Nord du Pays.

Le Sud. Je prévois d’aller jusqu’à Puerto Montt en avion, et ensuite de prendre un bateau de croisière dans les Fjords de la Patagonie pour aller jusqu’à Punta Arena. Les vols internes ne sont pas très chers, et après les 58 heures de bus, je ne me sens pas trop de reprendre un autre bus pour aller jusqu’à Puerto Montt. Et là la galère continue. Au moment de réserver mon vol sur internet, pas moyen. Mon paiement par carte doit être authentifié avec un code reçu sur mon téléphone portable… Mais comme ce dernier ne fonctionne pas, je ne reçois jamais de code et ne peux donc faire de réservation sur internet. Réserver via l’auberge ? Pour le bateau, ce serait possible, mais pas l’avion. Leur demander de réserver le bus ? Éventuellement, mais cela voudrait aussi dire que je n’aurai plus assez de liquide après pour payer bouffe, hostel etc… Bref, le choix est difficile et la crise de nerf bien présente.

Point positif de la journée (fallait quand même en trouver un), je fais la connaissance d’un jeune couple de retraité, qui parcourent l’Amérique Latine pendant quelques semaines. Il est français, elle est anglaise. Parler à quelqu’un m’aura au moins fait du bien.

Le lendemain, aucune motivation pour faire quoi que ce soit. J’avais décidé de modifier un peu mon itinéraire et de zapper l’étape « Buenos Aires » car j’allais manquer de temps pour voir tout le sud de l’Amérique Latine. Au final, je décide carrément de zapper toute l’étape « sud de l’Amérique du Sud ». J’avais envoyé un email à mon agence de voyage pour la première modification. Elle m’avait répondu que ce serait plus simple de voir directement avec la compagnie aérienne. J’appelle donc la compagnie LAN à Santiago. Là, on me répond qu’on ne trouve pas ma réservation et que je dois voir avec mon agence de voyage puisque j’ai réservé avec elle. En fait, elle avait surtout pas envie de s’enquiquiner à chercher et elle s’est débarrassé de mon cas aussi vite qu’elle a pu. Il faudra attendre encore un jour puisque c’est dimanche et que le dimanche, rien n’est ouvert en France. Le soir, je fais la rencontre de deux françaises qui voyagent en Amérique Latine avant d’aller travailler au Canada et en Australie. Puis, je rencontre un autre couple de français très sympa avec qui nous commençons à discuter. Un dernier français (décidément) viendra se joindre au groupe et nous parlerons voyage toute la soirée. On me dit que je vais regretter si je ne vais pas dans le Sud du Chili, et c’est probablement vrai. Mais si je reste là, de toutes façons je ne pourrais pas faire grand-chose de plus, et au moins, chez les Kiwis, le risque de copie de la carte bancaire est beaucoup moins élevé qu’en AL. Le choix est fait.

Profiter enfin de la ville

Lundi matin, mon premier appel est pour ma banque afin de commander une nouvelle carte bancaire. Deuxième appel, l’agence de voyage, qui à mon GRAND BONHEUR a bien voulu faire les démarches pour moi et a réussit à changer mon billet pour aller plus vite en Nouvelle-Zélande (et ce après quelques jours de bataille). J’entame mon troisième jour à Santiago et je n’ai toujours pas mis le nez en dehors de l’auberge, mis à part le détour dans le quartier pour aller faire les courses. Je décide donc d’aller faire un de ces tours guidés de la ville gratuits (uniquement sur pourboire) proposés par la compagnie Spicy Chile. Je propose au couple français de me rejoindre et c’est tous les trois que nous partons prendre le métro (que je ne connaissais pas, et qui est pas mal d’ailleurs) pour le centre ville. Le guide, affublé d’un magnifique t-shirt vert fluo au logo de la compagnie, un jeune étudiant en droit est très sympa et très bien. La visite est en anglais, et nous commençons par le palais de la Moneda (palais de la Monnaie).

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Puis, il nous explique ce que c’est que ces bars avec des fenêtres noire : c’est pour que l’on ne voit pas le visage des serveuses qui à certaines heures, servent en Topless. Puis, il y a d’autres bars, où le comptoir est ouvert en dessous, pour laisser admirer les gambettes des serveuses… On va ensuite sur la Plazza de Armas, où l’on visite la Cathédrale. Les stigmates du dernier tremblement de terre sont encore visibles. Puis, on fait un tour sur le Parque Forestal, un petit parc tout en longueur, jusqu’au musée des Beaux Art.

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Là, on bifurque et on traverse le fleuve Rio Mapocho. Presque à sec, il est « dégueulasse ». Le guide nous explique alors que Santiago est l’une des villes les plus polluée au monde… ça donne envie ! Nous allons ensuite dans le quartier Bellavista, avec ses restaurants et ses cafés. Avec ses petites maisons, on se croirait presque dans un quartier de Paris. Très jolie. Nous finirons notre parcours (non sans un arrêt café au passage) près de la maison de Pablo Neruda, célèbre poète Chilien.

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Elle est transformée en musée, mais nous ne l’avons pas visité. Nous rentrons ensuite à l’auberge, car mine de rien cela fait bien 3 heures que nous déambulons à travers toute la ville. Mais si un jour vous allez à Santiago, je vous recommande ce genre de visite, car en plus d’éléments historiques, les guides nous donnent aussi quelques anecdotes qu’on ne trouve pas forcément dans les livres.

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons faire quelques achats pour le souper, et j’en profite pour prendre une bouteille de vin Chilien. Après tout, ils sont aussi réputé donc on va tester… ah oui, c’est sûr, il est bon le vin Chilien (meilleur que le Californien, mais bon, ça c’est mon avis purement personnel). Tellement que j’ai eu une super migraine durant la nuit !

Mais ce n’était que pour me préparer à la sortie du lendemain.

Visite de côte Chilienne

En effet, j’ai réservé un tour à la journée avec la compagnie Touristik, qui organise pour les touristes des dizaines et des dizaines de tours. Le mien, il m’a couté environ 90 euros. Et au départ, je devais juste aller à Valparaisso et Vina Del Mar. Ce que je n’avais pas vu, c’est qu’il y avait aussi, inclus dans le prix, la visite d’un vignoble bio… Croyez-moi, tester du vin à 10h30 du matin après avoir une « mini » gueule de bois… ce n’est pas ce qu’il y a de mieux. Mais bon, cette partie de la journée aura été au final, ma préférée. On nous explique durant la visite, non pas comment on fait le vin, mais comment on cultive les vignes.

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Ils utilisent des poules pour manger les vers et chenilles qui pourraient s’attaquer aux fruits. On utilise les Alpagas et quelques chiens pour chasser les renards qui pourraient venir s’en prendre aux poules. Ils utilisent les Alpagas, non seulement parce qu’en raison de leurs petits sabots il ne font pas de dégâts, mais aussi parce qu’ils font leurs besoins toujours au même endroit. Du coup, ça fait, mélanger à d’autres plantes, un engrais naturel.

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Chaque employé à sa part de potager. On plante aussi ici différentes plantes aromatiques que l’on récolte ensuite pour mélanger au compost, auquel ils ajoutent des minéraux pour faire un super engrais naturel. Et on se sert ici du calendrier lunaire pour faire les récoltes (vous savez, celui qui dit que si vous coupez vos cheveux à telle ou telle date ils repousseront plus vite, plus fort ou plus souple…). Bref, toute une organisation bien pensée sans aucun pesticide. Ensuite, tes du vin. On arrive à une table où quatre verres à vins sont remplis au quart par deux vins rouges de différentes qualités, un blanc et un rosé. Je n’ai pas aimé leur goût mais je peux quand même admettre qu’ils sont de qualité. Je repartirai donc sans aucune bouteille, contrairement à d’autres visiteurs. A cette occasion, je commence à discuter avec mes compagnons de route. Deux brésiliennes, un couple de mexicains et un couple de canadiens.

Nous reprenons ensuite la route direction Vina Del Mar. Station balnéaire pour riches Chiliens. Rien d’extraordinaire, on s’arrête près du musée où se trouve l’une des fameuses statues de l’île de Pâques. Puis, arrêt en bord de mer pour manger dans un restaurant un peu chic, mais bon.

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Ensuite, direction Valparaisso. Ville balnéaire dont une partie est classée au patrimoine de l’UNESCO. Personnellement, je n’ai pas trouvé ça exceptionnel. Pour ceux qui connaissent, on dirait un peu la ville de Grasse, les couleurs en plus. C’est charmant car avec de vieux bâtiments, mais c’est salle.

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Certes il y a des couleurs, certes il y a beaucoup de « beaux tags » et autre arts de rue, mais c’est aussi beaucoup de magasins « pièges à touristes ».

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On a visité la maison de Pablo Neruda, le poète (il avait aussi une maison ici). On y admire une belle vue sur le port depuis les hauteurs.

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Mais honnêtement, une sortie à la journée suffit largement. Je n’aurai pas aimé y rester plus longtemps. Ici, comme dans tous lieux touristiques les agressions et vols à l’arraché son fréquents. Et la police n’est pas forcement très rapide à réagir (histoire entendue à l’aéroport d’une touriste belge qui expliquait comment elle avait été agressée et comment la police était arrivée 1h30 après…).

Après notre promenade en ville, nous repartons direction Santiago et nos hôtels respectifs. En revenant sur Santiago, j’en profite pour demander au guide si les dizaines de chiens errant que l’on voit en ville sont, comme au Pérou, la propriété de quelqu’un, ou bien si ce sont vraiment des chiens errant. Il me répond alors que ce sont effectivement des chiens errant et qu’il y en a une bonne dizaine de millier rien qu’à Santiago. Mais qu’ils ne sont pas méchants envers les gens car ces derniers les nourrissent. En effet, quand quelqu’un ne fini pas son sandwich, il ne le met pas à la poubelle, il le laisse par terre, car il y aura toujours un chien pour venir le manger. Le seul risque avec ces chiens c’est le risque sanitaire (pas tatoués, pas vaccinés). A Valparaisso, ils se font bronze le poil à la plage. C’était marrant à voir !

Ma soirée, je la passe à discuter avec le couple anglo-saxon. J’aurai au moins eu la (bonne) surprise le soir en arrivant de voir que mon billet d’avion avait été changé et que je pars le lendemain soir pour la Nouvelle Zélande.

Mon dernier jour je le passe à l’auberge, à discuter avec le couple de français avec qui j’ai fait la visite de la ville. Puis je discute aussi avec un Suisse, avec qui on parle du Pérou. Il me dira ainsi qu’un jour il a pris un bus, et que quelques jours plus tard, le même bus a été attaqué et les gens dépouillés. A un jour près, ça aurait pu être lui. Il me raconte aussi qu’il a rencontré une péruvienne qui était désespérait par la mentalité des hommes de son pays, et que cela expliquait son célibat à plus de 35 ans…

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Mais enfin, après plusieurs jour d’attente, me voilà enfin en direction de l’aéroport de Santiago pour prendre l’avion direction Auckland, Nouvelle Zélande… pour la suite des galères bancaires. Explications au prochain épisode.

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