Jour J: Ou comment découvrir le réel poids qu’on a sur le dos

6 Octobre 2012: ça y est, aujourd’hui je décolle pour une année d’aventure (et j’espère pas trop de mésaventure). Hébergée grâcieusement par des amis, je dis au revoir à ma famille la veille, non sans émotions (j’ai quand même réussit à retenir les larmes, mais c’était dur).

Samedi matin, départ pour l’aéroport. ViaMichelin nous annonce 3 heures de routes, on mettra à peine 2H30, étant donné qu’à 6H30 un samedi matin, les boulets de la routes ne sont pas encore debouts… Après un bref petit déjeuné, je profite encore un peu de mes copines qui m’ont accompagné, et de ma famille de Lyon qui a fait le déplacement spécialement pour me dire au revoir. En l’espace de 2 jours, j’en aurai entendu des « bon voyage, profites bien, éclates toi!! ». Oui mes amis, c’est le but de ce voyage! M’éclater (mais pas contre le mur….bon ok, je sors…) et profiter!

Et là, commence la super danse de l’aéroport: la pesér d’abord. J’avais estimé le poid de mon sac à dos à 12 ou 13 kilos: en fait il en fait 2,5 de plus. J’en conclus donc que mon « petit » sac à dos doit bien en faire 10. Ca commence bien. Ensuite, le passage de la sécurité : tu prends tes liquides du sac  dos, tu les mets dans un sachet plastique, tu sors ton appareil photo, ta caméra et ton ordi du sac à dos, tu les mets dans une caisse, dans l’autre tu y mets ta veste, tes liquides, ta sacoche, et dans le dernier ton sac à dos. Tu recommences tant que tu n’es pas arrié à destination…Le top quoi! Surtout quand ledit sac à dos est rangé au millimètre près…

Ensuite tu t’apperçois que tu as 6 heures à attendre entre le vol arrivant à Londres, et celui partant de Londres! De quoi se faire c… suer un long moment. Dans ces cas là, on espère toujours pouvoir profiter des nouvelles technologies et se connceter au Wifi dans l’aéroport, mais e serait trop beau! A moins de payer la connection 2 € les 10 minutes (pendant lesquelles on en perd 5 à chercher son mot de passe de Face de bouc car le clavier est ANGLAIS!!!!!!), pas moyen d’avoir un wifi qui fonctionne (pourtant il y a bien marqué « Free Wifi » dans les connections disponibles). On se dit alors qu’on aurait bien aimé prendre un bouquin (et non en acheter un trois bras et demi à la boutique de l’aéroport) mais on se rappelle alors qu’il n’y avait plus de place dans le sac (dans les 2 sacs à dos en fait) et que donc il ne nous reste plus que les guides touristiques à lire… Ils ont interets à être efficaces ces guides!!!

Petite sieste dans l’aéroport. C’est au moment où je m’endors que finalement je me réveille en sursaut. Il reste à peine une petite heure pour rejoindre la porte d’embarquement qui vient enfin de s’afficher. Oups! IL faut prendre le métro intra-aéroport pour aller  à la porte d’embarquement! Je me souviens qu’il y a 3 ans quand on était parties avec ma copine en Australie il y avait plein de travaux. Je crois que je vien de comprendre pourquoi…

Enfin j’embarque dans l’avion. Comme pour le trajet Lyon-Londres, je n’ai pas de voisin de siège. Et ça c’est plutôt cool! On décole et on attérit avec plus d’une demi-heure de retard… ça c’est moins cool. Tout se passe plutôt bien jusque là. Arrivée à l’aéroport de MOntréal par contre, c’est autre chose. Je déclare sur la petite fiche d’entrée au pays que j’ai amené avec moi une bombe au poivre. Seulement voilà, au Quebec ces petites bêtes sont interdites (maintenant vous ne pourrait pas dire que vous ne saviez pas!). DOnc, c’est direction les douanes pour que le monsieur en uniforme fouille mon sac (bon, uniquement la poche o se trouvait la bombe, ils sont sympas, ils ont pas tout sorti!) et confisque la dite bombe.

Avec tout ça, je sors avec 1h30 de retard par rapport à l’heure initiale. Heureusement que mon ami n’a pas pu venir m’accueillir, il aurait attendu pour rien! Du coup, la fatigue prenant rapidement le dessus, je me dirige via la navette disponible à l’aéroport vers la gare routière. Tout autour il semble y avoir ribambelle d’hôtels, j’en trouverai bien un à mon gout (et à mon portefeuille surtout!). Et ben non. Finalement la gare routirère de MOntréal est plutôt pas mal (bon, y a pas de lits pour accuillir les voyageurs qui y passent la nuit mais y a des sièges c’est déjà pas mal!) et en plus il y a un vigile et un vendeur de billet en permanance. DOnc, c’est plutôt rassurant (surtout pour une fille seule). Et en plus, elle est propre!!

Je passes donc la nuit dans la gare, tentant de dormir tant bien que mal (le poid des sacs commence à se faire sentir dans le dos et surtout sur les cervicales). A 6H00 tapante (ils sont pas en retard les quebecquois, ça c’est plutôt un bon point), je monte dans le bus direction Tadoussac (via Quebec), pour observer les baleines et les castors… mais ça, vous aurez la suite au prochain épisode. Mais ça y est, je suis  officiellement en tour du monde!

0 commentaire sur “Jour J: Ou comment découvrir le réel poids qu’on a sur le dos

  1. Yes, des news plus longues!!! merci Martine, contente que tu aies bien attéri sur le sol canadien!!!! A+ pour la suite des aventures, gros bisous

  2. Héhé Martine.. « ils ne sont pas en retard les Quebecois » …. on peu plutot dire que tu a eu de la chance jusqu’a présent ;):P

  3. Ce sont ces petits imprévus qui donnent autant de charme et de souvenirs aux voyages !!!! trop bien martine que tu racontes ton voyage ! c’est comme si on était avec toi !!!!! pleins de gros bisous !

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