Le weekend dernier, à l’occasion du pont de l’ascension, je suis allé au Festival de randonnée en pays d’Aubagne. J’ai découvert ce festival grâce aux informations données par Destination Terroir rencontré sur le salon des blogueurs, un regroupement d’offices de tourisme qui facilitent les rencontres entre acteurs locaux et touristes.
Ce festival, d’une durée de plusieurs jours, le nombre changeant chaque année en fonction du jour sur lequel tombe le jour férié, en est à sa 8ème édition. Des bénévoles organisent des randonnées guidées, avec explications historiques et/ou botaniques, il y a aussi des sorties VTT et d’autres plus orientées gastronomie. L’inscription se fait auprès de l’office de tourisme d’Aubagne (entre autre, je suppose que c’est possible dans ceux situés sur les communes participantes également, mais à vérifier), et coûte 5 euro par personnes, avec pour ce prix, un nombre illimité de participations aux randonnées. Autant dire une bouchée de pain! Alors j’en ai profité, et je me suis inscrite à 3 sorties. Dont celle des Moulins d’Auriol.
Auriol, »petite » commune des Bouches-Du-Rhône d’environ 12 000 habitants. Agréable à traverser, il y a un marché fort sympathique aussi.
Située sur l’Huveaune, c’était le lieu idéal pour poser des moulins. A Auriol, il y en a eu jusqu’à 18, ainsi que 11 resclaves. Les resclaves, ce sont des retenues d’eau créées pour réguler l’activité des moulins en cas de sècheresse.
Les moulins à eau destinés à toutes sortes d’activités se sont surtout développés au 19ème siècle. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, à ma grande déception, tous les moulins ont été reconvertis en habitations. Et comme dans le coin toutes les roues étaient à l’intérieur, il ne reste donc que les bâtiments, quelques roues et évacuations et des photos en souvenirs.
J’avoue que sur le moment, bien que la balade fût intéressante au niveau historique, j’ai été un peu dessus. Je m’attendais à voir des moulins comme on en voit dans les films d’époque, ou dans certains récit de Pagnol (oui, parce qu’ici, on est sur les terres de Pagnol, et on en mange à toutes les sauces). Mais j’aurai quand même eu l’occasion de faire quelques jolies photos.
Ma première visite donc de ce festival est plutôt mitigée. Mais je ne baisse pas les bras. Il me reste encore deux sorties pour profiter du coin, et je compte bien en profiter. Comme il y a encore beaucoup de choses à dire sur ces dites sorties, je vais les garder pour d’autres articles.