Bay of Island

Bay of Islands, ou le jour où j’ai tenté de nager avec les dauphins

La Bay of Islands

Après une nuit à Whagarei, me voilà partie pour Paihia, ville départ pour les virées en bateau de toutes sortes dans la Bay of Island. Cette baie, comme son nom l’indique, est une baie constituée d’une centaine d’îles et d’îlots, la plupart sauvages. Une fois arrivée, je me cale sur la plage pour déjeuner et faire un peu de lecture. Puis, direction l’auberge de jeunesse où je rencontre deux jeunes anglais sympas. Mais, note pour plus tard : il faudra à l’avenir que j’évite les hostels où les bus genre « Kiwi Expérience » ou « Magic Bus » s’arrêtent, c’est vraiment l’enfer (du moins pour ceux qui n’ont pas la même vision du voyage).

Je ne reste qu’une journée  complète  à Paihia, et j’ai déjà réservé une excursion à la journée : je pars avec la compagnie Explore NZ, d’abord pour nager avec les dauphins, puis dans l’après midi, pour naviguer sur un voilier.

On commence par les dauphins.

La première chose que l’on vous dit sur ces mammifères marins, c’est qu’ils sont toujours loin de votre objectif quand vous appuyez pour faire une photo (pas toujours, mais bien souvent vrai). Ne rêvez donc pas trop pour avoir une belle photo (mais en fait si, rêvez, ça arrive plus souvent que l’on ne croit !). Puis, on vous dit que ce n’est pas le dauphin qui est là pour vous divertir, mais vous qui êtes là pour LE divertir. Il faut donc, quand vous nagez avec eux, faire du bruit pour les « amuser » et les garder intéressés. Après à peine vingt minutes de bateau, voilà que nous rencontrons un ban de dauphins. Ils sont tous adultes et d’apparence assez bonne humeur (pas de plongée si des bébés sont dans le groupe).

Nous tentons donc une première « plongée », mais le temps qu’on arrive tous dans l’eau, ils sont déjà partis. On a beau les appeler à travers nos tubas, ils ne reviendront pas. Dix minutes plus tard, nouvelle tentative, mais là encore, infructueuse. Et après cet éreintant exercice, la moitié (des 6 qu’on était) abandonne. Il faut dire que : plonger dans l’eau (et non sauter) à 22° à 9 heure du matin sans se mouiller d’abord, nager loin du bateau avec palmes masque et tuba tout en pensant à faire du bruit pour amuser les dauphins, c’est assez sportif (et malgré nos dires, nous ne sommes pas si bons nageurs que ça semble-t-il). De toutes façons, même si les dauphins continuent à nager autour du bateau et à faire des galipettes (oui oui, les saltos avant et arrière, comme on en voit à MarineLand, ils le font aussi dans l’océan ! et c’est totalement gratuit !), ils ne sont pas d’humeur à jouer directement avec nous. Le capitaine du bateau nous expliquera que les dauphins, sont comme les humains : ils ont leurs humeurs. Des bonnes, des mauvaises, et aujourd’hui, c’était ni l’un ni l’autre, juste ils n’en avaient rien à faire de nous. Mais voir ses animaux de si près, c’est quand même magique, et c’est autre chose que de les voir dans un aquarium. Rien que pour ça, je ne regrette pas la sortie !

La Baie sur un voilier

En fin de matinée, ils m’amènent sur ma prochaine destination : le Lion New Zealand, un voilier qui a appartenu autrefois à un célèbre marin Néo-Zélandais (BAKER si ma mémoire est bonne mais je ne sais pas le prénom) et qui a remporté plusieurs courses internationales (ne me demandez pas lesquelles, je ne saurais vous dire). Baker a été tué par des pirates, et aujourd’hui le voilier sert à faire découvrir la baie aux touristes.

Là aussi, on a eu la chance de voir les dauphins nager avec nous. Puis, nous nous sommes arrêtés sur une île pendant une petite heure afin de soit grimper au sommet pour avoir une vue d’ensemble, soit prendre un bain, faire du kayak ou bien tout simplement profiter du soleil et de la plage. Une journée bien ensoleillée qui aura eu le mérite de me faire prendre quelques couleurs.

Au retour, j’ai l’immense joie de trouver un papier blanc sur mon pare-brise. PV pour stationnement : en fait, j’étais garée sur une zone où le stationnement est limité à 90 minutes, j’y suis resté la journée. Normal. Mais ils ne se sont pas contentés d’un montant, mais de deux (deux passages obligent). Ou comment foutre en l’air 30 $ !!

Le soir, près de notre chambre, nous assistons en direct au clash entre deux amis qui voyagent ensemble (c’est ce qu’ont compris mes collocs anglais, étant donné que j’étais trop loin pour distinguer ce qu’ils disaient): engueulade, baston, bref, tout pour vous faire passer une bonne nuit. C’est dans des moments comme ça que je me dis que finalement, c’est très bien de voyager toute seule.

Le lendemain, je reprends la route direction le Cap Reinga, le point le plus au Nord du pays. Mais ça, ce sera pour une autre histoire.

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